Kara : jour 1

Je me suis rendue compte qu’à part Lomé et ses environs (d’ailleurs c’est faux, je ne connais que les endroits que je fréquente : maisons-école-restaurants-maisons de mes amis-maison), je ne connaissais pas grand chose à la culture de mon pays et qu’il fallait que je remédie à cela.

Minute, n’allez pas croire que je ne connais pas mon pays. Évidemment que je le connais, sa population, la composition de ses sols, ses ethnies, leurs cultures et j’en passe. Qu’est ce que vous allez croire? Mes cours d’histoire et de géographie du cours primaire au lycée ont bien servi à cela. Ah oui hein, les éléments venus du Nord, du sud et tout ça je maîtrise hein. Là n’est pas le problème. Actuellement je parle plutôt de la réalité sur le terrain, les vrais bayes quoi, pas des textes copiés dans de vieux livres d’histoire et de géographie (qui ne sont même plus à jour) avec lesquels on nous a bien bourré le crâne.

Je me suis déjà rendue dans quelques localités à savoir Aného, Atakpamé, Kpalimé, Glidji, Togoville tout récemment et cette fois ci c’était au tour de Kara. Je veux tout voir en vrai ; les animaux sauvages, la savane, les châteaux tamberma, Sarakawa, etc… Je veux voir tout ça.

Profitant donc de ce weekend de 3 jours, nous sommes partis à Kara visiter la région et les sites touristiques du coin (et tenter de vérifier entre autre si les kabyès sont vraiment descendus du ciel comme l’avait dicté mon maître d’école quand j’étais au CE2).

Nous sommes partis tôt pour pouvoir arriver à Kara avant le soir. Le trajet nous a pris 6h30 et nous sommes arrivés à destination vers 13h sains et saufs. Oui, sains et saufs parce que c’est hallucinant le nombre de camions qui roulaient mal sur la route, ceux qui étaient en panne au bord de la route, de voitures déglinguées ou/et hyper chargées et de conducteurs de motos qui prenaient la route pour leur salon. Il faut vraiment être prudent sur la route et je crois que la prudence seule ne suffit même pas.
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Ca fait froid dans le dos n’est-ce pas? Quoique! Je pense que ça vaut (un peu) le coup de prendre le risque.

Le paysage quant à lui était d’une beauté. On a même eu droit à un bel arc-en-ciel sur la route car il pleuvait quand nous avons quitté la maison.
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En fin de compte, l’essentiel est que nous soyons bien arrivés. Je suis impatiente de vous raconter mon séjour dans les articles qui vont suivre.

Bonne nuit tout le monde.

Des bisous.