Bienvenue dans mon jardin : L’histoire de mon potager

Mon potager de 2018
Potager 2018 : Piments d’espellette

Aussi loin que je m’en souvienne, j’ai toujours voulu avoir un potager et un verger quand je serai grande. C’était aussi notre rêve à ma mère, mes sœurs et moi. Celui d’avoir un jour une grande maison familiale avec un immense potager/verger où on se retrouverait tous les dimanches autour de plats cuisinés à partir des légumes et fruits du jardin.

Le déclic est survenu quelques années plus tard lorsque j’ai visité le potager d’un couple d’amis de ma belle-mère.

J’étais tellement impressionnée et sous le charme que je n’arrêtais pas de poser des questions. Je le suis toujours à chaque fois que je visite leur potager/verger aujourd’hui.

Ils m’ont avoué il n’y a pas longtemps avoir trouvé bizarre qu’une personne si jeune comme moi puisse s’intéresser à ce genre d’activité de « vieux ». Ils m’ont dit ne pas m’avoir pris au sérieux. S’ils savaient! Je suis une vielle dans un corps de jeune. Haha.

A l’époque, nous vivions à Lomé et j’avais ramené des graines pour y créer un potager mais ça a été un vrai fiasco. Tellement que j’ai cru à l’époque que je n’avais pas la main verte.

Avec le recul, je pense que c’est parce que je n’avais pas les bonnes techniques et ne lui accordait pas vraiment du temps.

Lorsqu’on a déménagé à Paris, je n’y ai même plus pensé. Mais lorsqu’on a déménagé pour aller habiter en région parisienne, on avait un petit jardin où on a planté des aromatiques.

L’envie était toujours là, mais on avait pas suffisamment de place pour se lancer. Ce n’est qu’une fois sur l’île d’Oléron, lorsqu’on a trouvé notre maison (merci Sarah) que j’ai pu concrétiser mon rêve.

Trysha Gaba - Mon potager
Mon potager de 2018, mon premier potager

Il y avait l’espace suffisant pour, et la nature du sol était idéale pour cultiver un joli potager.

Avec l’aide de mon beau-père et de mon mari, les conseils de ma belle-mère et de mon père, et beaucoup de motivation, j’ai enfin eu mon potager.

Vous n’imaginez pas le bonheur que procure le fait de manger ses propres légumes et fruits.

Je n’avais jamais aimé les tomates fraiches. Je retirais toujours les rondelles de tomates des burgers et salades parce que je les trouvais fades ou acides.

J’ai changé d’avis avec les tomates de mon jardin. Elles étaient juteuses et sucrées. Je les gobais en entier et je n’avais même plus à mettre de bicarbonate dans mes sauces tomates pour enlever l’acidité.

Trysha Gaba - Mon potager
Potager 2018 : Tomates cerises
Trysha Gaba - Mon potager
Potager 2018 : Courgettes

C’était pareil pour les courgettes.

Depuis qu’on a terminé les tomates de notre potager, je n’ai pas acheté une seule fois de tomates au supermarché ou même chez le primeur. Tout d’abord parce que hors saison, la tomate c’est dégueulasse et trop chère, mais aussi parce que depuis que j’ai mangé les miennes, I just can’t go back.

Contrairement à l’année passée où j’ai acheté des plants en jardinerie, cette année, je m’y suis prise plus tôt pour pouvoir moi-même semer mes graines.

J’ai fait mes premiers semis en mars et je n’avais qu’une hâte, être en mai-juin pour pouvoir les transplanter dans le jardin. Entretemps, j’ai pu semer directement dans la terre des plants qui ne craignent pas le froid comme les épinards. Il commence à faire trop chaud pour eux aujourd’hui, car il montent en graines, mais j’ai eu une très belle production.

Les fraisiers et framboisiers que j’avais planté l’année passée aussi ont commencé à donner des fruits depuis le mois de mai. Qu’est-ce-qu’ils sont savoureux!!!

Mon potager
Potager 2018 : Framboisier
Trysha Gaba - Mon potager
Potager 2018 : Fraises

Ce que j’aime par dessus tout, c’est quand les papillons, les coccinelles et les abeilles lui donnent un air de jardin enchanté. Mais aussi les leçons de vie que j’apprends à travers lui. Je n’avais jamais pensé qu’avoir un potager serait aussi enrichissant et me procurerait autant de bonheur.

J’adore mes plantes, j’aime les regarder grandir, leur parler.

A chaque fois qu’il y a un fruit ou un légume qui apparait, on est comme des fous. Surtout moi. Ça m’enthousiasme et me passionne.

Je savais que j’aimerai avoir un potager mais pas à ce point. J’ai même triplé ma surface de plantation par rapport à l’année passée.

Cette année, j’ai planté :

  • de la tomate (évidemment), Cerise et Marmande.
  • de la courgette (le chat du voisin a bousillé un pied mais les deux autres se portent comme des charmes)
  • des haricots verts
  • du gombo (je croise les doigts pour que ça marche)
  • des radis
  • de la betterave
  • de la carotte
  • des pommes de terre
  • du chou fleur
  • du chou romanesco
  • du piment
  • du poivron
  • de la courge butternut
  • de l’oignon
  • des cornichons
  • pleins d’herbes aromatiques et des fleurs.
Trysha Gaba - Mon potager
Potager 2018 : Oignons jaunes
Trysha Gaba - Mon potager
Potager 2018 : Plants de betteraves

Hier j’ai passé la journée à biner et sarcler. A la fin de la journée, j’étais crevée, mais fière de moi. Je vous montrerai les photos de mon potager de cette année d’ici juillet.

En réalité, ce n’est pas si aisé que ça d’avoir un potager, car entre préparer le sol, savoir associer les plants entre eux, les protéger des nuisibles, enlever les mauvaises herbes qui poussent comme de la mauvaise herbe (c’est le cas de le dire) et veiller à ce que l’humidité du sol soit parfaite, c’est assez chronophage et épuisant, mais qu’est-ce-que c’est gratifiant lorsqu’à la fin tu profites des fruits de ton travail!