L’histoire du doudou manquant, du gilet anonyme et autres aventures ou bilan des deux premiers mois d’école

A trois jours de la fin des deux semaines de vacances de la Toussaint — qui m’ont semblé très courtes et très longues à la fois –, il était temps de faire un bilan de ces deux premiers mois d’école de Georges-Alexandre avant la reprise.

Nous avons eu de la chance qu’à moins de 3 ans, Georges-Alexandre ait été accepté en petite section de maternelle. Apparemment c’est galère dans certaines villes de faire admettre un enfant de moins de 3 ans en maternelle mais ce n’était pas le cas ici. Même si sa date de naissance tombe sur les derniers jours de décembre, le simple fait qu’il soit né en 2015 suffisait pour être admis. Bref, ce fut une bonne nouvelle.

Le premier jour, il a pleuré un coup avant notre départ mais on savait que dès qu’on aurait eu le dos tourné, il continuera sa vie. C’est d’ailleurs le compte rendu que nous a fait sa maîtresse au bout de cette première journée.

Les journées qui ont suivi, limite il voulait qu’on y aille pour qu’il puisse retrouver sa classe et tout le reste.

On habite à 5 minutes en voiture de son école — il n’y a pas moyen qu’il y ait un quelconque embouteillage par ici — alors on quitte la maison 5 minutes pile poil avant l’ouverture des portes de l’école.

Sauf que lorsqu’il est prêt à l’avance, il veut tout de suite partir et nous fait des crises. Alors on a trouvé la parade. Même lorsqu’il est prêt, on ne lui mets ses chaussures qu’au dernier moment. Signe qu’il est vraiment l’heure d’y aller.

Une chose est sure, c’est qu’il adore aller à l’école. Au bout de ces deux mois, il a appris à faire des phrases + ou – compréhensibles alors qu’avant il ne voulait pas faire l’effort de parler. C’est le grand plus que l’école ait apporté. 

Longtemps je n’ai pas voulu qu’il aille en collectivité pour le protéger des maladies, des enfants pas toujours cool et tout ça, mais à un moment, il fallait sauter le pas.

Il lui fallait tout de même côtoyer d’autres enfants. Proximité qui n’a pas que du bon, mais quand il faut y aller, faut y aller.

La première nouvelle est vite arrivée. Et ce n’était pas une bonne. Au bout de la deuxième journée d’école, un cas de gale — oui de gale, j’étais choquée — et de varicelle ont été signalés. Ce que je craignais par dessus tout. Je suis hypocondriaque sur les bords et je hais les maladies.

Heureusement qu’au bout de la première semaine, on a plus jamais eu de nouvelles de maladies et que tout s’est bien passé.

De mon côté je me suis pressée d’aller me vacciner contre la varicelle. Ni moi ni mes sœurs ne l’avons jamais eu — et il parait que c’est horrible quand ça t’arrive à l’âge adulte — alors j’ai pris mes précautions.

La deuxième était moins grave. Le troisième jour d’école, Georges-Alexandre est sorti de l’école en réclamant son doudou. Et toute la journée il a réclamé son doudou.

C’est vrai qu’il a plein de peluches mais jamais il n’a été un bébé à doudou. Le genre à vivre collé à une peluche, ce n’était pas lui.

On a compris ce soudain intérêt que plus tard. Tous les enfants de sa classe ont un doudou. Et il se fait que ce jour, la maîtresse a fait une photo de classe des petits, mais aussi de leurs doudous. Georges-Alexandre était le seul à ne pas en avoir. Alors ça l’a attristé de ne pas faire comme les autres.

Le lendemain on lui a mis un doudou dans son sac et l’affaire a été réglée. Vous savez quoi, la maîtresse nous a dit qu’il ne l’a jamais sorti de son sac. Il fallait juste qu’il ait ce doudou parce que les autres en avaient. Finalement on l’a retiré du sac et il ne l’a plus réclamé. Ça c’était l’histoire du doudou manquant.

Ah, il y a aussi celle du gilet anonyme.

A la sortie du premier jour d’école, la maîtresse se met devant la porte de l’école et signale à l’attention des parents venus chercher leurs enfants à midi, qu’il y avait un gilet qui n’avait pas de nom. Du coup elle voulait savoir à qui il appartenait.

Je n’avais pas envie de me faire remarquer dès le premier jour d’école mais c’était le gilet du mien.

C’est vrai que je n’avais aucune idée de l’importance d’écrire le nom des enfants sur toutes leurs affaires jusqu’à ce premier matin. On a du noter son nom à la va vite avec un stylo feutre que l’assistante de la maîtresse nous a prêté sur les affaires qui restaient à l’école (chaussons et vêtements de rechange) pour qu’ils ne soient plus anonymes.

Mais on a pris des mesures plus sures les prochains jours. J’ai nommé les étiquettes autocollantes et thermocollantes.

Les nôtres viennent du site Signoo. J’ai choisi le Pack crèche qui comporte 114 étiquettes auto et thermocollantes personnalisées et 48 Vetisticks très pratiques car ne demandant ni travail de couture ni de repassage pour les coller. Ce que j’ai le plus aimé, c’est la livraison gratuite en 48h. Parce que, urgence il y avait.

Nominatives, ludiques et faciles à apposer sur tous les vêtements et objets que l’enfant pourraient emmener avec lui à l’école, elles garantissent de ne plus jamais se retrouver avec un gilet, un pull ou des chaussettes anonymes.

Voilà pour les petites histoires des balbutiements du début, qui heureusement, ont été vite réglées et n’ont eu aucun impact négatif sur sa première rentrée.

Le reste du bilan est positif. Il s’est fait des copains et des copines, chante « Bateau sur l’eau » à longueur de journée, dessine et écrit beaucoup, connait ses chiffres de 1 à 12 et ses voyelles de A à Y.

Pour épater la famille et les amis, on lui fait lire ses voyelles. La partie qui fait tomber tout le monde sur le cul c’est quand il dit le « y grec » sans balbutier. Faut voir nos têtes trop fières quand les autres sont impressionnés. Haha.

Hier c’était Halloween. L’école, enfin, l’association des parents d’élèves a organisé une fête pour les enfants de l’école maternelle et primaire. C’était chouette. Les parents devaient ramener des gâteaux et pour l’occasion, j’ai revisité la tarte aux pommes en momies rigolotes.  Vous m’avez demandé la recette. Si je ne suis pas trop flemmarde, je vous la posterai.

En parlant d’association de parents d’élèves, avec l’école on a eu notre première réunion de parents d’élèves. On était emballés lorsqu’on a reçu la convocation puis au final, honnêtement, c’était le truc le plus barbant auquel j’avais jamais assisté. Au bout de 10 minutes, ça m’a saoulé. Mais il a fallu tenir 1h de plus.

A la fin de la réunion, mon mari et moi avons conclu qu’on tirerai à pile ou face pour désigner celui ou celle de nous deux qui allait se taper la réunion de parents d’élèves prochainement. Ou ce sera les grands parents. Ou pas.

Mais bon, je crois que ce sera moi. Parce que je commence à me faire des amies (amies c’est un trop grand mot pour l’instant mais vous voyez) parmi les mamans et ce sera moins saoulant que lorsqu’on ne connaissait personne.

Le lundi prochain, petit monsieur reprendra l’école jusqu’au 22 décembre. Trois jours avant Noël.

Noël, Noël, Noël.

Putain, 2018 est terminé! Enfin, dès qu’on commence à dire le mot Noël, c’est qu’on est sur la fin. Même s’il reste dans les faits deux mois encore avant la fin.

Damn, ça me fait penser qu’il faut que je tranche sur le thème d’anniversaire de Georges-Alexandre et que je m’occupe des invitations. 

Tschüss, chuis à la bourre!!!

 

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