Comment arrêter de se détester et de trouver sa vie nulle

Si en ce moment, vous traversez une période difficile et qu’il vous arrive de vous sentir nulle ou de vous dire que votre vie est nulle, mais qu’en même temps vous en avez marre et que vous avez envie de changer les choses et de reprendre votre vie en main, j’écris cet article pour vous.

Je l’écris tout d’abord pour moi, afin qu’il me serve de rappel les jours où mon moral n’arrive pas à suivre le rythme de ma vie.

Ce sont les choses que je fais lorsque je ne me sens pas bien et qui m’aident à reprendre les rennes de ma vie. J’espère que ça vous aidera aussi.

C’est parti.

1- Retrouver l’estime de soi

La première des choses à faire, c’est de retrouver votre estime de vous-même.

Lorsqu’on se sent nulle, c’est généralement parce que ce à quoi on ressemble, ou ce à quoi notre vie ressemble ne correspond pas aux critères de réussite qu’on s’est défini, sur des critères inspirés par la société. Quand je parle de la société, je parle de nos parents, de nos amis, de nos collègues, bref des gens et institutions qui ne sont pas nous.

Souvent, ce n’est pas même pas que notre vie est nulle. C’est plus une histoire de détails. Mais bon, comme on dit, « le diable est dans les détails ».

Il suffit qu’on ne réussisse pas dans un domaine particulier ou qu’on ne réussisse pas à atteindre une chose particulière qui nous tient à cœur, ou qui tient à cœur à des gens qui nous tiennent à cœur pour que tout de suite, on généralise ce sentiment d’échec à notre vie entière et qu’on remette absolument tout en question.

Et de cette sensation d’incapacité va naître un sentiment d’insécurité intérieur. Donc on va basculer d’un manque de confiance en soi, c’est-à-dire d’un manque de confiance en ses capacités à réaliser ce truc précis, à un manque d’estime de soi.

Notons que la confiance en soi et l’estime de soi sont deux choses différentes, mais qui ne vont pas l’une sans l’autre.

La confiance en soi, c’est lorsqu’on fait confiance en notre capacité à faire quelque chose. La confiance en soi est dans l’action.

L’estime de soi, c’est le regard qu’on porte sur nous même, sur nos valeurs et notre capacité à juger de ce qui est bon ou mauvais pour nous. L’estime de soi c’est dans la tête.

On peut manquer de confiance en soi lorsqu’on est pas habitué à faire quelque chose. C’est tout à fait normal. Parce que de toutes façons, c’est l’expérience qui augmente la confiance en soi dans n’importe quel domaine.

Donc si vous n’avez pas confiance en vous lorsque vous vous lancez dans quelque chose de nouveau, bah ce n’est pas grave. Si vous échouez, vous allez recommencer, jusqu’à devenir bon. D’où le fameux, « c’est en forgeant qu’on devient forgeron ».

En revanche, le manque d’estime de soi, ce n’est pas très joli joli. Parce que c’est elle qui va vous donner l’impulsion et vous dire que vous en êtes capable. C’est elle qui va vous permettre de relativiser et d’ajuster vos actions afin que ces dernières vous mènent à ce que vous pensez mériter. C’est elle qui va vous faire penser que votre vie n’est pas définie par un échec ou par une circonstance déplaisante ou douloureuse. C’est elle qui va vous donner la jugeotte nécessaire pour savoir quand continuer ou quand passer à autre chose. C’est elle qui lorsque vous tomberez 9 fois, va vous donner le courage de vous relever une dixième fois.

Donc, c’est ce que vous pensez que vous valez qui va vous permettre d’aller chercher ce que vous voulez, au delà des obstacles et des petits tracas de la vie. Mais si vous pensez que vous ne valez rien, vous allez rester assise là à attendre que Dieu descende vous sauver.

Sans estime de soi (mental fort), il n’y a pas de confiance en soi (action), et sans confiance en soi, on reste là à accuser le sort et le monde entier d’être responsable de notre malheur et de nos misères.

D’où l’importance de reconstruire ou de construire son estime de soi si elle est faible ou inexistante lorsqu’on veut reprendre sa vie en main.

2- Arrêter de se lamenter sur son sort

Il y a une chose fondamentale à savoir et à accepter à propos de la vie : les épreuves, les moments durs, les coups durs (enfin bref, quel que soit le nom que vous leur donnez) font partie de la vie qu’on en soit responsable ou pas. Ce qui va faire la différence, c’est la façon dont on va les gérer.

Il y a ceux qui choisissent de ne pas se laisser abattre, de trouver des solutions et d’avancer, puis il y a ceux qui choisissent d’endosser le rôle de victime et d’accuser le sort.

Vous voyez la différence? Donc, si vous pensez que vous êtes nulle ou que votre vie est nulle, d’accord, ok. Vous avez raison, votre vie est nulle. Maintenant quoi? Vous allez vous plaindre perpétuellement d’avoir une vie pourrie et ne rien faire pour changer les choses?

Si vous vous sentez nul(le), c’est génial. Vous n’en aurez que plus de raisons de changer les choses.

La dure vérité est que personne ne va venir vous sauver, ou faire les choses à votre place.

Donc, au lieu de chercher un bouc émissaire ou d’attendre un sauveur, commencez à penser aux possibilités que vous offre la question « maintenant quoi? »

Et puis il faut savoir une chose. Personne n’aime les gens qui se plaignent. Les gens peuvent être désolés pour vous, mais au fond, ils s’en foutent. Iels ont eux aussi leurs problèmes.

D’ailleurs, c’est pour cette même raison que vous-même, vous ne vous aimez pas lorsque vous ne faites rien pour arrêter de vous plaindre.

Donc, remettez-vous en question, prenez du recul et reprenez la course.

3- Remplacez votre discours intérieur négatif par des phrases positives.

Nos pensées créent notre réalité et contrairement à la croyance populaire, ce n’est pas notre volonté qui nous pousse à l’action, mais notre imagination.

Mon fils m’a confirmé le pouvoir de nos pensées et de nos mots sur nos actions il y a quelques semaines encore.

On était à la piscine et il y avait ce toboggan aquatique dont il avait toujours eu peur. N’ayant pas l’âge requis pour l’utiliser, je ne trouvais pas cela anormal.

Mais ce jour là, il m’a demandé si on pouvait aller en faire. J’ai fait oui, je l’ai accompagné et arrivé en haut des escaliers qui mène à l’entrée du toboggan, il me fait non maman, je ne peux pas.

Je fais ok, et puis on redescend.

On retourne du coup à la pataugeoire et quelques minutes après, il me redemande si on peut y retourner. Je fais encore ok, parce que de toutes les façons, je n’avais que ça à faire.

Et sur le chemin qui mène au toboggan, je le vois qui commence à se dire à voix haute « je peux y arriver », « je suis courageux », « je n’ai pas peur ».

Et puis moi derrière, je souriais bêtement comme ça parce que j’étais fier de sa démarche et une fois arrivé à l’entrée du toboggan, il se retourne vers moi et il me dit « maman, je n’ai plus peur, je peux le faire, tu viens avec moi?« .

Sincèrement, ça m’arrangeait qu’il ait peur, parce que moi j’avais peur. J’en avais déjà fait une fois et ça m’a foutu les chocottes alors ça m’arrangeait bien qu’il ait peur. Malheureusement, ou heureusement je vais dire, n’ayant pas l’âge requis, il fallait qu’un adulte l’accompagne. Et j’étais l’adulte en question. Et quand il faut y aller, bah moi j’y vais, même si j’ai peur.

Du coup on a fait le truc et j’avais l’impression que mon cœur allait exploser. Oui j’ai fait du parachute. Mais ce sont deux sensations complètement différentes. Le toboggan aquatique, c’est comme les montagnes russes, ça part dans tous les sens, et je n’aime pas les montagnes russes. Mais je l’ai fait. Si mon fils n’a pas peur, il n’y avait pas de raison que j’aie peur. Et une fois qu’on a atterri dans le bassin, il a demandé à y aller tout seul, sans moi.

Et c’est comme ça que j’ai eu une fois de plus la confirmation que nos pensées sont puissantes et peuvent tout changer.

D’ailleurs ce jour là, grâce à lui, un autre petit garçon qui faisait le toboggan avec son père a eu le courage d’y aller tout seul et après ils se sont amusés comme des fous et nous, on était tous fiers d’avoir des enfants aussi courageux.

Donc si vous pensez que votre vie est nulle, changez cette pensée et pensez que votre vie est cool. Ou commencez par vous dire qu’elle n’est pas mal. Parce qu’entre nous, si vous avez un écran et une connexion internet qui vous permette de lire cet article, les gars, votre vie, elle n’est pas si nulle que ça.

4- Se focaliser sur ce qu’on a de bien

Soyez reconnaissants pour les choses que vous avez déjà au lieu de vous focaliser sur ce que vous n’avez pas encore.

Si vous avez le souffle de vie, un corps qui vous protège et un toit au dessus de la tête, votre vie n’est pas nulle. D’accord, ce n’est peut-être pas encore ce que vous voulez, mais c’est loin d’être nul.

Si vous avez en plus de ça la capacité de bouger votre corps, de rire et d’utiliser votre cerveau, vous même êtes loin d’être nul(le). Vous avez déjà la base qu’il faut et il ne tient qu’à vous de vous améliorer, d’avancer, de progresser et de faire ce que vous avez à faire.

Vous avez toutes les cartes main. Il suffit d’en prendre conscience.

5- Traitez vous comme une personne que vous aimez plus que tout.

Regardez vous, vous êtes magnifiques. Vous méritez d’être aimée, et cet amour, il est déjà en vous. L’amour que vous donnez aux autres, il vient d’où selon vous?

On est patient avec les gens qu’on aime, on fait preuve de compréhension à leur égard et on fait de notre mieux pour les aider à se sentir mieux.

Commencez à vous traiter et à vous adresser à vous-même comme à une personne que vous aimez plus que tout. Parce que, la seule personne qui est avec vous dès le réveil jusqu’au coucher et qui ne vous quitte jamais, c’est vous-même. Et ce n’est pas de l’égoïsme, c’est juste du bon sens.

Alors allez vous mettre devant un miroir et dites à la personne que vous voyez en face que vous l’aimez. Dites le lui, dites le vous. « Je t’aime. Tu es la personne la plus importante de ma vie, je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour que tu sois bien et je ne te laisserai jamais tomber.« 

Dites le sincèrement, et agissez en conséquence. Parce que la vie, ce n’est pas seulement ce qui nous arrive. Mais c’est en grande partie ce qu’on fait de ce qui nous arrive.

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J’espère que cet article vous sera utile. S’il vous a plu, partagez-le et n’hésitez pas à engager la conversation en commentaires.

Des bisous.