Carnet de voyage : Naples et Pompéi

Il y a une semaine, nous prenions l’avion à Charles de Gaulle direction l’aéroport international de Naples avec comme objectif de visiter Naples et sa région. Pompéi, Capri, Sorrento, Amalfi pour être plus précise. En 4 jours, c’est sur qu’on ne pouvait pas visiter toute la région de Campanie même si ce n’est pas l’envie qui manquait.

On avait donc peu de temps pour visiter  toutes ces villes et le fait d’être partis avec notre chouchou ne nous a pas vraiment facilité la tâche. Toutefois, on s’en est plutôt bien sortis malgré les quelques couacs et imprévus rencontrés en chemin.

Je vous raconte tout ça en détails avec les anecdotes plus ou moins croustillantes à vous mettre sous la dent et à considérer au cas où vous serez tentées de partir pour la même destination. Mais vu tout ce que j’ai à raconter sur notre trip à Naples, pour ne pas faire un article trop trop trop long, j’ai décidé de le scinder en deux parties : Naples & Pompéi et la côte amalfitaine (Amalfi, Positano, Sorento).

C’est parti mon kiki!


6h30 : Départ très tôt de la maison pour l’aéroport histoire d’éviter les embouteillages et de rater par la même occasion notre avion. 

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Trysha Gaba - Naples & Pompéi 29Confort Zone : Sweatshirt à capucheBershka // Pantalon – Kiabi // Chaussures – Primark 

9h50 : Décollage de Paris.

11h 50 : Atterrissage à Naples.

12h30 : Arrivée et installation dans notre Airbnb situé via Porta Nolana, à côté de la gare de Garibaldi à Naples. Nous, ‘fin, j’ai choisi cet appartement parce qu’il était situé juste à côté de la gare qui nous permettait de rejoindre facilement toutes les villes à côté. C’est ce que je pensais.

L’appartement était grand (2 grandes chambres, une grande cuisine et un large séjour), propre et il y avait un ascenseur. Même si on était au premier étage, c’était quand même bien pratique pour monter et descendre la poussette.  En plus, notre hôtesse Silvana était d’une gentillesse.

14h : Après avoir fait mangé le chouchou, et nous être changé, parce qu’il faisait chaud et on était un peu couverts lorsqu’on a quitté Paris, nous nous rendons à la gare pour prendre le train qui nous emmènera à Pompéi.

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15h : Nous sommes toujours à la gare. Après avoir galéré pour trouver l’office du tourisme à l’intérieur de la gare de Garibaldi et la bonne ligne de train, la barrière de la langue n’aidant pas vraiment, nous voilà partis pour Pompéi avec le Circumvesuviana direction Sorrento.

Le Circumvesuviana est la ligne ferroviaire qui relie toutes les villes de la périphérie de Naples et autour du Vésuve.

16h : après 19 arrêts (le truc le plus chiant au monde, et encore là c’était encore rien), munis de nos Arte Card*, nous arrivons à Pompéi.

POMPEI!!! J’ai toujours rêvé de visiter Pompéi depuis que j’étais petite. J’adorais l’histoire (c’est d’ailleurs toujours le cas) et cette ville antique détruite par une éruption du vésuve en l’an 79 après J-C, je l’avais sur ma bucket list et là, j’y étais.

Ça fait toujours quelque chose quand un de tes rêves devient réalité. J’étais à Pompéi. D’ailleurs, j’ai snappé (misstrytry) tous les moindres détails de notre visite ce jour.

Visiter l’antique cité de Pompéi : Check

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En réalité, ce n’est que des ruines, Pompéi. Il faut avoir beaucoup d’imagination pour apprécier les lieux. Mais une partie de la ville a été bien conservée et nous donne l’impression de faire un voyage dans le temps. Dans certaines maisons, les peintures au mur, les mosaïques au sol sont restées intactes. C’était splendide. Détails et rappels de cours d’histoire ici.

On s’imagine entrain de sillonner les artères principales de cette ville qui autrefois grouillait de vie et était prospère avant que la nature ne décide de l’éradiquer, elle et ses habitants de la surface de la terre. On pouvait même y voir des corps emprisonnés sous la roche, des statues de pierre avec de vrais corps humains en dessous. Comme quoi, on est si peu de chose.

Par contre, on a été moins enchantés quand il a fallu se déplacer avec notre poussette sur les gros pavés de la ville. La galère totale. Eux, c’est sur qu’ils n’utilisaient pas de poussettes à l’époque. Heureusement qu’on a acheté une nouvelle poussette légère pour le voyage.

Je ne sais pas comment on aurait fait avec la grosse poussette, parce que bien qu’étant légère, la MacLaren a bien morflé. Nos bras aussi. A un moment, ça devenait impossible d’avancer alors on a du sortir chouchou de la poussete, le prendre dans les bras et plier la poussette pour pouvoir avancer plus facilement. #parentingainteasy

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18h : Après deux heures de visite, et plusieurs échecs à essayer de deviner laquelle des montagnes autour de Pompéi était le Vésuve, nous avions fait le tour du site. Honnêtement, deux heures c’était largement suffisant et faut dire qu’on commençait par avoir vraiment marre des pavés et la fatigue n’aidant pas, notre imagination s’est amenuisée et les ruines commençaient par vraiment nous gaver. Alors, nous avons repris le train, direction Naples.

18h30 : De retour à la gare de Garibaldi, nous prenons le chemin de l’appartement. Pressée d’arriver et d’enlever mes chaussures et de m’affaler, j’ai devancé mon mari qui poussait chouchou. Sauf que deux minutes après, ne le voyant pas arriver à ma hauteur vu qu’il marche plus vite que moi, je me rends compte qu’il était effectivement loin derrière moi. Je remonte le trottoir et là il me dit qu’il a failli se faire voler.

Comment dans une rue pleine de monde, alors que la nuit n’était pas complètement tombée, il était possible de se faire voler? En réalité, un homme a essayé d’ouvrir son sac et de prendre ce qui était à l’intérieur et comme il a senti qu’on touchait à son sac, il s’est retourné puis a vu deux hommes qui se sont échangé un mot et on filé. Son sac était ouvert et à l’intérieur il y avait sa banane dans lequel il y avait son porte-feuille, ses papiers, nos passeports, nos CB, bref tout. On l’a échappé belle. Après cette soirée, on a plus voulu du tout se promener dans la ville de Naples.

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En même temps, la réputation sulfureuse de Naples est connue de tout le monde, pourtant on avait pas l’impression de sentir en danger quand on est arrivés malgré le fait que la ville soit moche.

Naples est très moche comme ville. Bâtiments vieux et décrépis, rues sales, étalages de commerçants et ordures partout. Les gens parlent fort, conduisent et klaxonnent n’importe comment. Les piétons ne sont pas mieux. Ils traversent alors que le feu est au vert. L’anarchie totale. Ça m’a fait penser au quartier autour du grand marché de Lomé.

A part la mocheté de la ville et la mauvaise expérience du premier soir, la suite de notre séjour à Naples s’est passé sans encombres. En même temps, on a évité de nous balader dans la ville, mon Reflex est resté planqué au fond de mon sac, ainsi que nos Iphones. On ne voulait plus prendre aucun risque.

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On a pas non plus croisé que des gens bordéliques. Il y a eu aussi des gens très chaleureux et gentils. Surtout avec chouchou. Piccolo par ci, bambino par là. Ils lui faisaient des grimaces, une fille lui a chanté une chanson, ils voulaient savoir comment il s’appelait, son âge et il y avait même des gens qui allaient jusqu’à lui toucher les joues.

La première fois j’étais un peu gênée, voire choquée que des inconnus touchent à mon fils sans nous demander la permission car c’est le genre de truc qui au grand jamais n’arrive à Paris. Un homme qui parlait français dans le train m’a expliqué qu’ils étaient comme ça en Italie. On s’est habitué car ça a été pareil à Rome.

Si on devait refaire le même circuit, nous ne choisirions plus Naples comme base mais Sorento ou Praiano. Pas pour des raisons de sécurité mais pour des raisons de distance. Je vous expliquerai dans la deuxième partie.

En attendant, je vous laisse avec quelques bons plans à la fin de l’article.

Des bisous


Si vous comptez séjourner à Naples, faites attention à vos affaires personnelles. Ne portez pas des objets de valeur sur vous, que ce soit des bijoux, des sacs ou des appareils. La ville n’est pas du tout safe.


Pour vous déplacer, si vous avez opté comme nous de ne pas louer de voitures vu la conduite chaotique des napolitains, au lieu d’acheter des billets tous les jours, payez une Arte Card. C’est une carte qui coûte 32 euros et qui permet de prendre tous les transports en communs (bus, trains, métros), sauf bateaux desservant la Campanie pendant 3 jours. Il offre aussi deux entrées gratuites à des sites touristiques ou musées le premier jour d’utilisation. Nous n’avions donc pas payé notre entrée à Pompéi. Tous les détails ici.


A Naples, il faut absolument tester une pizza napolitaine. La pizza à Naples ne coûte rien, mais rien du tout comparé aux prix en France. 3 euros la pizza la moins chère. Et ça c’est le prix au resto. Nous avons commandé de délicieuses pizzas à emporter à l’Antica Trattoria e Pizzeria da Donato qui était situé à 200 m de notre appart. Nous n’avons pas pu manger sur place car il fallait impérativement réserver avant de s’y rendre.

Mon Instagram : misstrysha

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