New decade, different old me : mes années 2010 en revue

Est-ce qu’il est trop tard pour vous souhaiter une bonne et heur…, non en vrai ça me saoule.

Le plus important en vrai, c’est la santé. Pour le reste, qu’on vous souhaite le meilleur ou pas, cela n’aura aucune incidence sur le déroulement de votre année, puisque votre année sera ce que vous en ferez. Bref!

On est début février et il fait un temps tellement doux qu’on se croirait en mai. Les mimosas sont en fleurs depuis le début de l’année et embaument toute l’île de leur doux parfum.

D’un côté c’est agréable qu’il fasse 16 degrés alors qu’on est en plein hiver, mais de l’autre c’est flippant parce que c’est encore un signe que le dérèglement climatique n’est pas un canular. Après, je pense que l’île bénéficie d’un micro climat mais à ce point, ça laisse quand même des doutes.

Mince, vous avez cramé que je reviens comme une fleur après avoir disparu des radars pendant des semaines?  Bah mince alors! Mais en vrai, you really care? Non hein? C’est bien ce que je me disais.

Du coup ça vous dit de faire comme si la dernière fois que vous avez eu de mes nouvelles, c’était…. hier? Super! On va faire comme ça.

2019 est tellement vite passée!!! Comme toutes les années de cette décennie d’ailleurs. Truc de fou. J’ai l’impression que 2010 c’était hier. En vrai ce n’est clairement pas le cas parce que ça voudrait dire que j’ai pris 10 kilos en une journée. Truc de fou.

En 2010 je n’étais qu’une « gamine » de 19 ans. Cette année j’en aurai 29. Truc de fou.

Après je ne me plains pas, parce que je préfère la moi d’aujourd’hui à celle que j’étais à 19 ans ; et cette décennie a compté la plus grande partie des plus belles années de ma vie jusqu’ici. Jusqu’ici parce que je pense que le meilleur est encore à venir.

Si je devais dresser le bilan de ces dernières années, cela se résumerait en :

2010 : Fuck you année de merde. Fuck you.

2011 : Je réalise que je suis la seule à avoir à décider de ce que sera ma vie. Année dure sur le plan familial mais j’ai toujours eu ma sœur de mon côté. Au final, elle était dure mais on s’en est sorties plus fortes.

2012 : Tout ce dont je me rappelle, c’est que les résolutions que j’avais prise l’année précédente portent leurs fruits. Je suis à partir de cette année persuadée de la force de nos pensées. Si tu penses que ta vie est merdique, elle le sera tant que tu le penseras. Pareil pour l’inverse. Je m’embrouille toujours avec ma mère mais moins qu’avant. C’est déjà une victoire pour moi. Cette année aussi je rencontre celui qui sera le papa de mon enfant et mon mari, « The Jissé ». Je commence aussi à bloguer.

2013 : Super année. Je lis énormément de livres de développement personnel pour arrêter définitivement de m’embrouiller avec ma mère, mais comme je n’habite plus chez elle et qu’on se voit moins, tout se passe bien. Yes!

2014 : On est au bord de la rupture, mais au final on se donne une deuxième chance, on se fiance, et vu le résultat aujourd’hui, on a eu du flair de ne pas tout foutre en l’air. Super année en somme. Année où on quitte le Togo.

2015 : On se marie et naissance de Georges-Alexandre. Genre l’événement le plus génial de ma vie. Je retrouve aussi ma sœur et toutes mes copines de Lomé en France. Comme quoi, la vie fait archi bien les choses.

2016 : Année plutôt sympa mais fatigante parce que mon fils qui est né fin 2015 nous fait découvrir la vie de nouveaux parents : les nuits blanches, les sorties chargées comme des mulets (poussette, sac à langer et patin couffin), les angoisses parentales et les avis des autres. Je renoue aussi les liens avec mon père depuis le divorce de mes parents en 2000. 

2017 : En 3 ans on déménage 3 fois. D’abord de Paris, puis de sa région pour finir sur l’île d’Oléron.

2018 : Après avoir vécu 8 mois avec mes beaux-parents, on trouve notre maison et on y emménage en mai. C’est le début d’une toute autre nouvelle aventure aussi. On se lance dans l’entrepreneuriat. Je découvre aussi le bonheur de jardiner et de m’occuper de ma famille.

2019 : Je me demande pourquoi on est pas venus habiter sur l’île plus tôt. La vie y est agréable, douce, paisible, épanouissante. Et puis je ne m’embrouille plus avec ma mère, ma relation avec mon père est tout ce qu’il y a de plus normale, notre entreprise se porte bien, je passe un chouette été avec ma cousine et ma sœur, de superbes fêtes de fin d’année entourée des gens que j’aime, bref, que du bonheur.

Je suis passée d’un début de décennie où j’étais une petite boule de colère à une fin de décennie où ma vie est parfaitement équilibrée et sereine. Je reste grave la même mais en même temps, tout a changé.

Je ne suis pratiquante d’aucune religion mais je crois qu’il y a quelque chose de plus grand que nous, qui me protège et qui m’aime. Je ne le dois peut-être tout qu’à moi-même, je suis peut-être cette chose. Mais quoiqu’il en soit, j’ai énormément de raisons de lui en être reconnaissante.

Je suis aussi particulièrement fière de la personne que je suis devenue à travers les expériences de ces dernières années, mais par dessus tout, je suis fière quand je vois ma famille aujourd’hui. C’est un truc de fou.

Je pense qu’il y a plus fou. Je dors sans mon portable, je sors sans mon portable et je peux passer une journée voire un week-end entier sans toucher à mon portable. Même moi je ne sais pas comment j’ai fait pour arriver à faire ce résultat, mais j’en suis fière.

Même mes centres d’intérêt ont changé. Maintenant ce qui m’intéresse, c’est faire en sorte que mon fils soit une personne épanouie qui n’aura pas à passer sa vie d’adulte (ou une partie) à guérir des blessures psychologiques de son enfance. Ou comment organiser la prochaine fête en famille. Ou comment arriver à tenir 1 minute dans la posture de l’oiseau du paradis. Ou encore comment organiser mon potager, et comment arriver à avoir des gombos cette année. Ouais ouais, je sais, le truc de fou.

Écoutez, faites pas de réflexion sur le potager. De toutes façons je ne les entendrai même pas. J’ai toujours été une petite vieille. C’est juste qu’aujourd’hui je peux faire vivre cette petite vieille en moi, alors je la laisse faire. Hahaha. Et comme ça ne me dé-plait pas, carpe diem.

En revanche, il y a un truc que j’aimerai changer dans ma vie. Un seul truc. LA GOURMANDISE. Bon c’est vrai, je n’ai qu’à m’en prendre à moi-même parce que j’ai zéro résistance devant la bonne bouffe.

Mon objectif cette année est de manger juste ce dont mon corps a besoin. Pas plus, pas moins. Si si, je suis sérieuse. Je vous ferai le point l’année prochaine.

Je disais à une amie hier que je serai presque contente de faire une bonne gastro histoire de perdre quelques kilos (j’en peux plus des abdos) mais on dirait que l’épidémie de gastro qui plane en ce moment sur la France a décidé d’éviter le secteur. Bon bah tant pis.

Sur ce paragraphe très fin, je vais y aller. J’ai 5 kilos à perdre et ce n’est pas en restant assise là qu’ils vont se volatiliser. J’ai 30 minutes de step à faire là.

Allez, des bisous. Et vive 2020.

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